Quelques jours de farniente à La Rochelle. Pas terrible le temps, pluie, vent et fait pas chaud.
En avril, les hirondelles, de retour d'Afrique, retrouvent leur nid, elles sont, en ce moment, en période d'élevage des jeunes pour qui, dans quelques jours, ce sera le premier envol guidé par les parents.
En octobre, elles repartiront vers le sud, la grande aventure consistera à traverser la Méditerranée et ensuite le désert du Sahara.
Elles parcourront 7000 à 8000 kilomètres en vol battu, un exploit pour ces petits oiseaux qui ne pèsent que 20 grammes et se nourrissent en vol pour trouver l'énergie dont ils ont besoin.
Le ravitaillement arrive, maman ou papa va nourrir un de ses petits affamés et repartir chasser en vol. Une becquée peut-être composée d'une vingtaine d'insectes divers. Les allées et venues des parents peuvent se répéter 400 fois par jour.
Et ça repart aussi vite que c'est venu. Tantôt planant, tantôt agitant vivement leurs ailes, les hirondelles savent virer avec la promptitude de l'éclair, monter, descendre, raser le sol, glisser à la surface de l'eau ou s'y plonger sans interrompre leur vol. C'est une acrobate hors-pair.
La vitesse de vol d'une hirondelle est de 60km/h, mais en chasse, elle peut atteindre les 100 km/h.